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Jusqu’en 2018, je n’étais jamais sorti de l’espace Schengen. D’un seul coup, j’ai décidé que ça devait changer. Depuis je l’ai quitté quatre fois, pour ajouter deux destinations à mon modeste palmarès : la Mongolie et la Russie. Je ne suis allé en Mongolie qu’une seule fois, et en Russie quatre fois. De quoi susciter la curiosité de mon entourage. Une passion soudaine pour les uns, une forme d’acharnement pour d’autres…

 

Mon premier saut de puce hors de l'espace Schengen...
... suivi de ma première venue en Russie.

Mais pourquoi la Russie ?

C’est une question-tiroir. Quand on l’ouvre, on se rend vite compte qu’il y en a d’autres à l’intérieur. Qu’est-ce qu’il y a de beau à voir là-bas, est-ce qu’ils ont vraiment une culture intéressante, pourquoi ne pas aller voir ailleurs, qu’est-ce qui t’attire tant dans ce pays ?

Cher membre de l’humanité,

Je ne répondrai pas à toutes ces questions. J’ai hésité à défendre ici la beauté et l’intérêt culturel de ce que j’ai vu en Russie. Mais je ne suis pas critique d’art ou historien. N’ayant passé que deux mois là-bas, suis-je vraiment bien placé pour le faire ? Je me pose sincèrement la question. Je ne suis qu’un habitant de cette planète que nous partageons. À cet égard, je suis à la fois toi et je ne le suis pas. Ce que tu trouves beau ou digne d’intérêt, je n’en sais rien. D’ici quelques mois, tu trouveras sur ce même morceau de toile mon périple décrit en détail, tu pourras te forger ta propre idée à travers mes photos, mes yeux… Et j’espère que ça te plaira !

Ou bien tu peux faire ce que j’ai fait en 2018 : saisir une chance unique de partir en voyage sans trop savoir à quoi s’attendre, sinon à des surprises. Il reste de la place dans la voiture et, si je ne me prétends pas expert de la Russie, je ne pars pas seul. Notre guide, lui, connaît cet immense pays comme sa poche !

 

Mon premier voyage en Russie, c'était...
... beaucoup de route

C’est un peu là que je veux en venir… Ce qui semble être un acharnement à retourner en Russie est avant tout une succession d’opportunités. Je les ai saisies sans trop me poser d’autres questions que la seule qui compte : qu’est-ce que je veux faire ? À chaque fois que je suis parti en Russie, c’est parce que la réponse se trouvait là-bas, tout simplement. La première fois, je voulais partir longtemps et découvrir des endroits originaux. J’ai reçu un livre d’un fou qui a roulé 4 fois de Brest à Vladivostok aller-retour, et j’ai posé d’un seul coup tous mes congés pour faire une partie de la cinquième édition. Je savais que je trouverais mon lot de surprises, et je n’ai pas été surpris d’être surpris… Je n’ai donc pas été déçu. Une autre fois, c’était un voyage de groupe raté que j’ai décidé de transformer en une série de découvertes enrichissantes en partant seul malgré tout… C’est là que j’ai découvert notamment la capitale tchétchène un peu moins de 20 ans après la guerre. Je suis encore parti en Russie pour passer deux semaines avec un ami dans le pays qui le passionne tant.

La soif de découvertes et de rencontres. Ce n’est que cela. Bien sûr, ça se vit aussi à deux pas de chez soi. Simplement, ces fois-là, la réponse se trouvait ailleurs. Et cet ailleurs, c’était quelque part en Russie.

C’est un pays qui, si j’en juge des réactions de mon entourage, a la réputation d’avoir peu à montrer. Je dois avouer qu’avant d’y partir, j’étais moi-même un peu sceptique. Je suis convaincu aujourd’hui du contraire, et si tu hésites à visiter la Russie en te demandant ce qu’on peut bien y voir, je peux tout de suite te rassurer… De ce point de vue, la Russie est un pays comme tous les autres. Il y a là-bas une richesse extraordinaire, parce que la vie s’y trouve. L’humain et la nature y ont laissé et y laissent encore leurs marques, pour le meilleur comme pour le pire. Par amour de la beauté ou par soif de pouvoir. Par nécessité ou par désir. C’est ça qu’il y a d’intéressant à voir en Russie. Comme partout ailleurs.

Paysages universels...
... de chaque côté de la vie.

Alors oui, j’ai fini par m’attacher à ce pays qui m’a intrigué dès le début. J’en ai d’abord vu les forêts sibériennes, après avoir passé une semaine en Mongolie, où les arbres se comptent comme les cheveux sur la tonsure d’un moine. Quelques minutes plus tard, c’était un lac de la taille de mon pays natal. Ensuite, une enfilade de perles cachées. De contrastes, d’épique.

 

Mes premières minutes russes... Et l'importance de la première impression.

Voilà bien deux mots qui résument ce qu’est la Russie pour moi. Un pays épique et contrasté. Qui a vu dans le même siècle deux révolutions qui ont changé sa face et celle du monde. Où j’ai eu l’occasion de passer du faste à la pauvreté en traversant la rue. Où une chapelle sur le bord de la Transsibérienne contemple les steppes, les forêts et les hommes. Où les distances vertigineuses rendent majestueuses la lente transformation des paysages. Un pays qu’on m’a dit rempli d’interdits, et où je ressens par-dessus une liberté d’aller où bon me semble. Un pays où j’ai fait des rencontres et vu des sourires.

Distances vertigineuses...
... et paysages majestueux.

Et, au final, n’est-ce pas ce qui est le plus beau dans le voyage ? Pousser des portes qui mènent vers des réalités inexplorées et en garder suffisamment de souvenirs pour se donner l’envie d’y retourner. Tisser des amitiés, certaines éphémères, d’autres moins. S’apprivoiser autrement. Se créer un morceau de soi qu’on laisse ailleurs pour mieux le retrouver plus tard.

Un échantillon de la fédération de Russie pour le plaisir des yeux (ici, Kazan).
Monastère de Nijni-Novgorod
Temple bouddhiste de Tsugol
Palais présidentiel du Tatarstan
Mosquée de Grozny