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Tongrinne - Tokyo

Aller - Tongrinne à Tokyo
De Tongrinne à Tokyo - en passant par la Chine
Russie – Chine – Russie – Japon
“Attends… Tu reviens de Vladivostok en voiture pour repartir à Vladivostok en train ????”
 
Quoi de plus naturel comme question quand on jette un simple coup d’oeil à l’itinéraire de la première partie de mon projet ? Bien des gens me l’ont posée, et moi en premier ! Je quitte mon travail pour ce projet, est-ce que ça vaut bien la peine de faire un tel aller-retour, surtout pour quelqu’un comme moi qui déteste faire demi-tour ?
 
Bien sûr que non ! Abandonner la sécurité de mon emploi, laisser ma famille et mes amis loin derrière, changer radicalement de vie… Il est évident que ce serait un échec de sacrifier autant pour se contenter d’un double mouvement de balancier pour un total de 80.000 km et de plus de 12 mois de long. Et ce n’est pas mon projet.
 
Mon projet, c’est le voyage. Au sens de Guy. L’espace, la géographie ne forment qu’une composante du voyage. Tout le message de ce morceau de toile est là. On peut parcourir 5 fois son trajet boulot-maison d’autant de façons différentes. C’est une question de renouvellement. Cette deuxième partie de mon projet l’illustre à merveille.
 
Oui, une fois de plus me voilà reparti en Russie. Je repasserai par Saint-Pétersbourg, Moscou, Kazan, Irkutsk et Vladivostok moins d’un an après y avoir mis les pieds. Mais tant d’aspects sont différents…
 
À commencer par l’objectif. Ce n’est plus la Russie que je vise, mais la Chine, le Japon et la Mongolie. Ces destinations me parlent depuis un moment déjà et j’ai encore beaucoup à apprendre de la Mongolie. Je ne veux pas prendre l’avion. Le passage par la Russie s’impose donc de lui-même comme le trajet le plus efficace.
 
J’aurais pu tout simplement choisir de me rendre en Chine directement depuis Vladivostok… Évidemment j’aurais pu. Il y a bien des raisons qui m’ont fait écarter cette option et décidé à rentrer d’abord en Belgique avant d’entamer la deuxième partie de mon projet. Pour commencer le coût administratif exorbitant pour entrer en Chine avec une voiture (10.000 € de caution et un guide à payer pendant tout le séjour… une bagatelle). La perspective de rentrer en voiture accompagné est également particulièrement réconfortante. Quel que soit le problème que je rencontrerai, je ne serai pas seul pour l’affronter. Mais surtout l’itinéraire du retour prévu par Gérard est tout simplement incroyable… Pensez : il s’agit de parcourir toute une partie de la route de la soie ! Et quoi de mieux que de vivre une telle épopée avec un ami de confiance ? En résumé, loin d’être un simple moyen de ramener la caisse en Belgique, il s’agit d’un voyage à part entière, d’un objectif en soi.
 
Ramener la caisse ? En effet,  le moyen de transport change également. Je laisse la voiture en Belgique pour prendre le train. Et pour l’avoir déjà expérimenté je sais que voyager en train en Russie a une saveur particulière. Le passage le long du lac Baïkal est particulièrement inoubliable.
 
À propos du lac… Je le verrai au cours de cette deuxième étape pour la quatrième fois, et elle sera radicalement différente des précédentes: j’ai la ferme intention d’y patiner ! Un projet que j’avais pour 2020 et que j’ai reporté pour le combiner avec le reste de mon périple.
 
Mais avant ça, un de mes grands objectifs: la Chine. Je veux vivre ce pays ambitieux en pleine conquête du monde, rencontrer ses habitants, m’émerveiller devant ses paysages, observer ses infrastructures, savourer sa cuisine, découvrir sa culture et apprendre son histoire. Un programme haut en couleur, que je compte concrétiser en m’arrêtant quelques jours dans plusieurs villes phares.
 
Et enfin le Japon. Les gens, les paysages, la bouffe, la culture… Le fond reste le même. La forme en revanche n’est pas encore établie. Vais-je me fixer à un endroit à moyen terme, ou vais-je également papillonner ? Je suis moi-même impatient de le découvrir !

Tokyo - Tongrinne

Retour - de Tokyo à Tongrinne
De Tokyo à Tongrinne - en passant par Siparla

Pour cette dernière partie, je tiens à me limiter à un nombre restreint d’objectifs et de laisser le reste à l’inspiration et l’improvisation du moment. Les doit-faire (ben quoi, must-do c’est pas très francophone): la Mongolie, la Géorgie, la Turquie et la Grèce. Comment, combien de temps, par où passer… Quelques menus détails à régler au fur et à mesure que je vivrai mon projet !